Protocole : Extraction simple


Instruments nécessaires

Plateau praticien


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Le protocole

  1. Installation du patient :
    • Désinfection buccale par un bain de bouche de 30 sec. 
    • Le patient est installé sur le fauteuil qui est incliné de façon à ce que la mandibule du patient, bouche ouverte, soit à l’horizontale (soit le plan maxillaire incliné de 45° par rapport à la verticale).
    • La hauteur du fauteuil est réglée pour que le praticien (debout) se retrouve, bras balant, le coude au niveau du plan mandibulaire du patient (ou légèrement plus haut s’il doit extraire une dent mandibulaire).
  2. Anesthésie
  3. Syndesmotomie :
    • L’instrument est pris en porte plume et l’index est placé le plus près possible de la partie travaillante .
    • On valide la bonne prise de l'anesthésie par des appuis légers autour de la dent.
    • La progression se fait par un mouvement de reptation tout autour de la dent avec un appui ferme et contrôlé.
    • La garde est très importante afin d’éviter les dérapages de l’instrument. Elle se fait à l’aide de 2 doigts de la main gauche (pouce et index, ou majeur et index selon les secteurs et votre confort), placés de part et d’autre de la dent à extraire, au niveau des tables osseuses vestibulaires et linguales. L’appui doit être extrêmement ferme.
    • Si nécessaire :
  4. La subluxation :
    • Avec l'élévateur droit :
      • Le manche de l’élévateur est empaumé, l’index est placé proche de la partie travaillante. La partie travaillante est ensuite insérée, horizontalement ou en formant un angle de 45° maximum par rapport à l’horizontale, dans l’espace inter-dentaire (plus souvent mésial, sans prendre appuis sur la dent voisine). Un mouvement de rotation est ensuite effectué, dans le sens de la montée de la dent dans l’alvéole. La force exercée doit être continue et contrôlée.
      • La garde est également indispensable. Elle sera identique à celle utilisée pour la syndesmotomie.
    • Avec le syndesmotomes faucille :
      • Pour la dent de sagesse maxillaire : l’instrument empaumé, pointe dirigée coronairement et glissée dans l’espace inter-dentaire, puis mouvement de rotation vestibulo-distale.
      • Pour les racines résiduelles des molaires : la pointe du faucille pourra être utilisée.
  5. Luxation extra alvéolaire :
    • Quel que soit le davier choisit, les manches sont empaumés et le pouce est placé entre les deux manches, le plus près possible de la zone charnière.
    • Les mors sont placés de part et d’autre de la dent à extraire, descendus le plus profondément possible en infra-ginigival.
    • Le mouvement effectué est différent selon la dent à extraire :
      • Une bascule vestibulo-linguale (vestibulo-palatine pour le maxillaire), associée à une légère traction pour les prémolaires et les molaires.
      • Un mouvement rotatif de dévissage associé à une traction axiale pour les incisives et les canines.
    • Pour cette étape la main non travaillante est là encore très importante :
      • Une garde double : deux doigts seront placés sur les tables osseuses de part et d’autre de la dent et un troisième doigt sera placé afin de protéger la dent antagoniste.
      • Au maxillaire : elle maintient le maxillaire et la tête de l’opéré , évitant qu’elle ne suive les mouvements imprimés par le davier. Elle exerce une contre pression par rapport aux mouvements du davier (en prenant des appuis stables avec les doigts restants (4 et 5).
      • A la mandibule : comme pour la subluxation ; elle permet le maintient très ferme de la mandibule avec contre-pression annihilant la sensation de travail du davier.
  6. Révisions :
    • L’intégrité de la dent : à la recherche d’une possible facture d’un apex ou d’une racine.
    • L’alvéole :
      • Ses parois : vérification de l’intégrité des tables osseuses. Elle se fait à l’aide de la curette (tenue en prise porte plume) placée dans l’alvéole et appuyée sur la paroi osseuse. La mobilité éventuelle de la table sera appréciée à l’aide du doigt placé sur l’autre versant de la paroi osseuse. En cas de mise en évidence d’une fracture, il est indispensable de faire l’exérèse des fragments (à l’aide de la pince gouge ou de la curette).
    • Le septum : contrôle de son intégrité.
    • Le tissu de granulation devra être enlevé au moyen de la curette. S’il existe un kyste ou un granulome apical ou latéral, il devra être soigneusement cureté.
    • Vérification de l’absence d’épine osseuse le long de la table externe en passant la pulpe du doigt.
    • Dans le cas d’une dent suspecté comme étant en relation avec le sinus, on réalisera un sondage doux à l’aide de la curette afin d’objectiver la présence d’une communication bucco-sinusienne en prenant soin de ne pas abimer la muqueuse sinusienne.
      • En fonction du résultat :
        • Mise en place d'une éponge hémostatique.
        • Réalisation d'une plastie de glissement.
  7. Gestion hémostatique :
    • Éponges hémostatique résorbable
    • Sutures
    • Mise en place systématique d’une compresse que le patient conservera en bouche, machoire serrée pendant quelques minutes.
  8. Temps postopératoire :
    • Prescription et conseils post-opératoire

 

  • La bonne analyse de la radiographie pré-opératoire vous facilitera souvent pas mal de suées.
  • Assurez-vous d'avoir toujours réalisé une syndesmotomie et surtout une subluxation complète avant d'utiliser le davier.
  • Souvent l'usage du davier se fait pour "cueillir" la dent. Si il y a besoin de mettre de la force, il sera préférable de faire une séparation de racine ou une alvéolectomie partielle.

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